France : Fureur des agriculteurs, la volonté d’un siège de Paris accroît les tensions.

La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont programmé huit points de blocage sur les autoroutes entourant Paris ce lundi. En réaction, 15 000 membres des forces de l’ordre se mobilisent, notamment autour de Rungis et des aéroports de Roissy et Orly. Emmanuel Macron tiendra une réunion à l’Élysée pour évoquer la situation agricole. La tension monte avec des agriculteurs en colère bloquant des axes vers Paris, et le gouvernement déployant un important contingent de forces de l’ordre. Les premiers blocages ont débuté à 14 h, avec des tracteurs obstruant l’A13 à Buchelay (Yvelines) et l’A4 à Jossigny (Seine-et-Marne).

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Ukraine : La France dément y avoir des mercenaires.

Le 18 janvier 2024, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré qu’il n’y avait aucun mercenaire français en Ukraine, en réfutation des allégations de Moscou, qui prétend avoir visé un bâtiment hébergeant des mercenaires français à Kharkiv le mardi précédent. Le Quai d’Orsay qualifie cette affirmation de nouvelle manœuvre grossière de la part de la Russie, soulignant qu’il est crucial de ne pas accorder davantage d’importance à cette déclaration qu’aux précédentes et aux futures qui ne manqueront pas de surgir.

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France : Des milliers de protestataires réclament le retrait intégral de la loi sur l’immigration.

En France, des milliers de manifestants ont pris d’assaut les rues de Paris, Marseille, Bordeaux, Lyon et d’autres villes, le dimanche 14 janvier, pour exiger le retrait total de la loi sur l’immigration, votée le 19 décembre 2023 par le Parlement. Cette mobilisation massive vise à maintenir la pression avant la décision cruciale du Conseil constitutionnel le 25 janvier. Les protestataires ont scandé des slogans tels que « Loi immigration, loi raciste. On n’en veut pas, on la combat », bravant le froid depuis la place de la République à Paris, selon les observations de l’AFP. Plus de 400 collectifs, associations, syndicats et partis politiques ont uni leurs forces pour manifester contre un texte accusé de reprendre plusieurs idées de l’extrême droite. La loi controversée, adoptée de justesse par le Parlement le 19 décembre, restreint notamment le versement des prestations sociales aux étrangers, établit des quotas migratoires, remet en question l’automatisme du droit du sol et réintroduit un « délit de séjour irrégulier ». À Lyon, entre 2 300 personnes (selon la préfecture) et 3 000 personnes (selon les organisateurs) ont défilé pour exiger le retrait de la loi. À Bordeaux également, deux à trois mille personnes ont exprimé leur opposition, selon

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France : la cour d’appel de Paris rejette les recours de trois enfants Bongo

Trois descendants du regretté président du Gabon, Omar Bongo Ondimba, ont vu leurs appels rejetés par la cour d’appel de Paris le mardi 16 janvier. Ces membres de la famille présidentielle contestaient leur mise en examen dans le cadre de l’enquête vieille de quinze ans sur les biens mal acquis gabonais en France, une affaire emblématique. Selon des informations provenant de sources judiciaires, Pascaline Bongo, la fille aînée et ancienne directrice de cabinet à la présidence du Gabon, a bénéficié d’une annulation d’un acte de procédure, à savoir son interrogatoire en audition libre. Des pièces faisant référence à cet acte ont également été retirées du dossier, selon la même source. Les requêtes en nullité de Jeff Bongo Ondimba, fils d’Omar Bongo, et de Philomène Kouna, sa fille adoptive, ont également été rejetées par les magistrats. L’avocate de Pascaline Bongo, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, estime que l’annulation de l’audition libre de sa cliente « tend à démontrer que l’accusation s’est construite en violation manifeste des règles applicables ». Depuis mars 2022, un total de dix descendants du président défunt, qui a dirigé le Gabon de 1967 jusqu’à sa mort en 2009, ont été mis en examen. L’ex-Miss France Sonia Rolland et la BNP font

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UE : Hausse en 2023 des entrées irrégulières depuis 2016

En 2023, le nombre d’entrées irrégulières dans l’Union européenne a enregistré une augmentation de 17% par rapport à l’année précédente, atteignant ainsi son niveau le plus élevé depuis 2016, selon l’annonce faite mardi par l’Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex. Frontex, dont le siège se trouve à Varsovie, a souligné qu’il s’agissait d’une augmentation significative du nombre d’entrées irrégulières aux frontières en 2023, atteignant 380 000 cas, dont 41% ont transité par la Méditerranée centrale. Ces données annuelles confirment une tendance à la hausse constante au cours des trois dernières années, comme l’a souligné l’agence dans un communiqué. Les deux autres itinéraires de migration les plus fréquentés en 2023 étaient ceux passant par les Balkans occidentaux (26%) et la Méditerranée orientale (16%).

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