Les Comores sont plongées depuis le mercredi 17 janvier 2024 dans un climat de violences suite à l’annonce des résultats de l’élection présidentielle. Les partisans opposés à l’ancien putschiste Azali Assoumani ont exprimé leur mécontentement par le biais de barrages et d’actes de vandalisme. Des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants, provoquant plusieurs blessés et un décès, potentiellement causé par une balle, selon le Dr Djabir Ibrahim, chef des urgences de l’hôpital El-Maarouf de Moroni.
Face à cette situation, le gouvernement d’Azali Assoumani a pris des mesures strictes en annonçant qu’aucune manifestation ne serait tolérée. Un couvre-feu a été instauré dans la capitale de 19h à 6h, et de 22h à 6h dans le reste du pays. Des actes de vandalisme, tels que l’incendie du domicile du ministre des Transports, Bianrifi Tarmidi, ainsi que des dégradations sur des véhicules et des bâtiments officiels, ont été signalés. Ces événements surviennent deux jours après la réélection contestée du président sortant pour un troisième mandat consécutif.
Cet incident rappelle les troubles qui avaient suivi son élection en 2019 et qui avaient entraîné la perte de trois vies.